Bonjour
Absent depuis un peu trop longtemps sur le forum
Une recherche effectuée hier:
Sanglier qui tombe au coup de feu, beaucoup de sang à l'anschuss, deux chiens ne peuvent être arrêtés et poursuivent le sanglier , ils sont entendus au loin faisant le ferme.
16 h 30 : Nous allons à l'endroit du tir, il y a effectivement beaucoup de sang sur le sol. Deana travaille libre, elle prend la voie de fuite du suidé, nous prenons la courbe de niveau, nous sommes dans un travers couvert de buis, de plaques de pellencs et de quelques bouquets de chênes rabougris.
Nous parcourons un kilomètres environ, la chienne travaille doucement et quitte souvent la piste pour contrôler d'autres pistes, la voie ne semble pas bonne, les odeurs semblent masquées. Nous arrivons dans un rec qui fait remise, ici les buis sont très serrés, hauts de deux mètres, nous traversons le fourré et nous nous retrouvons sur les petits pellencs, le sang est toujours visible et marque assez haut sur les pieds des arbustes.
Encore un kilomètres environ de parcourus et nous arrivons devant un autre rec, c'est là que le sanglier a été levé en début de chasse. Avec Francis nous rentrons dans le fourré, la progression est encore plus difficile que tout à l'heure, il nous faut parfois ramper. Nous avons fait une centaine de mètres quand Deana prend la vent et délaisse la piste pour monter quelques mètres au-dessus, elle se cale au ferme, je monte l'épauler. Au-dessus de moi, il y a un gros fourré de buis, la chienne aboie en direction de celui-ci, je suis mal placé, si c'est notre animal de recherche, il risque de charger vers le bas, heureusement, je perçois le déplacement de l'animal qui se défile vers le haut. Jean Pierre et Émile qui sont resté en arrière sur le pellenc, voient un gros sanglier sortir en crête, celui-ci traverse une luzerne et disparaît, caché par le mamelon qui borde le plateau. Six autres sangliers d'une trentaine de kilos sortiront à leur tour, passant à quelques dizaines de mètres des deux accompagnateurs, le premier étant certainement la laie.
Je demande à Francis qui est resté dans le fourré de repérer le dernier sang et de marquer le chemin avec des buis afin de retrouver l'endroit le lendemain matin.
17 h 30 :Arrêt momentané de la recherche, nous avons parcourus deux kilomètres environ.
Jeudi 22 janvier 2015
Il est 9 h 30, nous sommes Sébastien et moi sur le dernier sang de la veille. Dean prend la voie sans entrain, nous sommes à quatre pattes sur une coulée qui serpente dans les buis, nous suivons la courbe de niveau, mais, bien que le sang soit encore assez présent, la chienne ne travaille pas bien, elle va de droite à gauche, prend la voie d'autres animaux et revient vers nous, puis soudainement elle travaille très bien, et c'est ainsi pendant une heure, le temps de finir de traverser ce gros fourré de buis et de chênes.
Nous voici maintenant sur un coteau couvert comme au début de buis et de bouquets de chênes, reliés entre eux par de grandes bandes de pellenc. Deana a des difficultés à travailler, elle emprunte une draille qui descend, nous nous rendons compte que c'est dans le grand fourré que hier les chiens ont arrêtes, certainement refroidis par une charge du solitaire. Maintenant le sanglier descend et se dirige vers le bas du coteau, en bas se trouve une culture naissante et une petite route goudronnée en cul de sac.
D'un coup, Deana s’arrête, me regarde et empaume la voie de la bête blessé, elle semble être maintenant sure d'elle, nous traversons quelques mattes de buis et nous arrivons sur une grande prairie sèche parsemée de petits ronciers. Nous avons de temps en temps le plaisir de voir quelques frottées de sang sur des branches, la chienne travaille maintenant de sûreté. Nous voici à la petite route, que nous sautons, nous rentrons dans une petite pinède claire, la chienne avance sur la mousse épaisse et nous mène au bord d'un petit travers couvert de buis en premier lieu et plus loin de terrasses abandonnées, le sanglier risque d'être là dans ces buis épais, c'est le premier grand fourré que nous rencontrons depuis celui du second départ, nous avons déjà parcourus près de trois kilomètres supplémentaires. Deana descend dans les buis et au bout de quelques mètres, elle aboie, je m'avance vers elle et je la trouve devant un terrier qui plonge sous les rochers, certainement un renard qui vient de rentrer devant elle !
Le travail reprend, nous évitons le gros des buis pour suivre une sente qui descend le long de la coupure rocheuse qui surplombe les « faïsses » . Nous voici sur les terrasses, encore du sang sur des pierres plates et blanches . En contrebas à deux cents mètres environ, nous pouvons voir un grand roncier qui surplombe une route départementale.
-Il faut qu'il soit là !!
Sébastien part sur la gauche du fourré, je suis Deana qui rentre dans la force*, les ronces sont serrés, tressés entre eux, du sang sur le pied de l'un d'eux. Au bout d'une trentaine de mètres nous sommes sur une coupe qui sépare le roncier en deux. Nous traversons la route, il y a du sang sur l'asphalte, la Sorgue n'est plus loin. Sur le bas côté de la route, nous trouvons trois empreintes des pieds du sanglier qui marque dans la sablette, nous nous dirigeons vers la rivière, passons un petit pont de pierre qui saute un canal. Sur les dalles de pierre érodées par les eaux de la Sorgues, nous voyons encore du sang, le sanglier à traversé l'eau. A notre tour nous passons de l'autre côté, l'eau n'est pas chaude !
Encore du sang à la sortie de l'eau, la chienne traverse la bande d'arbustes et de ronciers qui séparent le cours d'eau d' un semis de ray-grass. Deana à moins d'entrain, elle s'engage sur la culture et nous nous dirigeons vers un parc où se trouvent des poneys, le pied d'un sanglier correspondant est entrevu sur le sol meuble. Deana s'arrête de travailler, nous faisons les avants, le bord de la rivière, la chienne n'est plus motivée !
12 h 43 : Arrêt de la recherche.
4 h 15 de recherche + environ 7 kilomètres parcourus derrière ce gros pépére d'une centaine de kilos!
A plus
Marc