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Message Publié : 09 Avr 2011 12:25 
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Inscription : 19 Mars 2009 13:50
Message(s) : 1858
yo04 a écrit :
VIVARAIS A ECRIT Et comment faire pour garder l'originalité, la spécificité de chaque lignée une fois qu'on les a mélanger entre elle ?
C'est ma grande question et je suis pas sur d'étre clair alors je m'explique : Tu a 3 lignée A, B et C. Tu croise un chien de A avec une chienne de B, un chien de B avec une chienne de C... en 2 génération tu n'a plus A, B et C tu a des AB des BC des AC... enfin bref toute les combinaison que tu a fait mais tu a perdu ta spécificité A, B, C.
Comment la garder si ce n'est en remettant du A (si il t'en reste, ou des AA que tu a produis) sur du AB par exemple pour retrouver le A ?

Il te faut simplement croisés tes A avec tes A et te refabriquer parralelement aux autres essais A sur B ou A sur C .
Comme ca tu fait des demie sang et des pur sang ! Et apres tu ramène le sang que tu veut derrière , du pur A ou du pur B ou C !
Et juste un petit mot ! Si il sufisait de mettre un bon chien de bonne origine sur une bonne chienne de bonne origines pour avoir DE BON CHIEN !!!! Sa se saurait !!! ;) :lol: Croyez moi !
Ceux qui sont arriver a fabriquer une ou des lignées bien fixer ! ont tous fait le meme chemin ! en principe .
Et ils ont presque tous aussi le meme language quand ont leur demande COMMENT ,???? ( CHUUUUUUUUUUUUUUUT !!!!! ) suivi d un grand silence ;)


je suis tout a fait d accord avec toi pour les bons chiens, mais chacun fait comme il peut avec les contraintes et les moyens dont il dispose....
l essentiel étant de se faire plaisr avec les chiens qu on possède.....

_________________
https://www.youtube.com/channel/UCl-aW_ ... TM5garzHWA


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Message Publié : 09 Avr 2011 13:17 
Je pensse que l origine y fait beaucoup , mais il y a la facon de faire chasser les chiens qui compte beaucoup aussi !
Je pensse aussi que beaucoup de personnes veulent avoir tout de suite une equipe au top !!! Alors que se serait plus simple parfois de se dresser un chien , ensuite quand le premier est dresser en faire un deuxième , et ensuite un troisième , etc .....
Un chasseur devrait remettre un jeune tous les deux ans !! pas plus tot !
Et pour faire un rapprocheur , une règle tres simple mais pas toujours mis en pratique c est de le faire RAPPROCHER !!!!!!!!!
Et pas les derniers pieds de nuit !!!!Toujour a la limite de ses capacitées !!!!!!! Et la il progresseras !!!!


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Message Publié : 09 Avr 2011 19:38 
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Inscription : 09 Mars 2009 09:16
Message(s) : 2084
D'après ce que j'ai lu sur ce post, il me semble que la principale motivation dans la reproduction chez la majorité de ceux qui interviennent sur ce sujet c'est de fabriquer des chiens qui ont un potentiel défini pour chasser d'une certaine façon et pas autrement.
En multipliant les saillies consanguines vous arrivez donc à fixer plus rapidement les caractères qu'en cherchant à travailler sur plusieurs lignées.
Comme je n'ai pas le même objectif que vous dans ma façon d'appréhender la chasse je ne me permettrai pas de juger mais il me semble qu'en agissant ainsi vous vous écarté de la principale devise de la FACCC " la chasse pour le chien et pas les chiens pour la chasse" non ?
;)

Maintenant pour répondre à la question de départ,
Les chiots reçoivent autant de la part du père que de la part de la mère en ce qui concerne le patrimoine génétique, mais leur association étant aléatoire vous ne pourrai JAMAIS avoir les mêmes produits avec la même saillie ce qui rend complètement hypotétique le résultat de chaque saillie. Néanmoins comme vous l'a expliqué un copain, il y a quand même des gènes dominants que l'on retrouvera quasi à coup sur si on prend soin de travailler sur des lignées connues et là on pourra avoir plus de chance de fixer ces caractères sans pour autant user, abuser de la consanguinité.

_________________
Plus je connais l'être humain et plus j'aime mes chiens
Plus je connais mes chiens et plus j'aime mes chiens


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Message Publié : 09 Avr 2011 20:57 
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Inscription : 15 Mars 2009 19:33
Message(s) : 3354
Localisation : Carnoules.AFACCC83,Adhérent En Meute,Adhérent Club du Bleu, Adhérent SCC,Adhérent ANDCTG,
les avis divergent et c'est bien,le débat s'en porte mieux..donc je me permets de vous mettre en ligne un ecrit..tous les avis sont bon a prendre..
bonne lecture.. ;)
CONSEILS GENERAUX DE SELECTION

(Texte paru dans la revue N° 9 d'Avril 1987 du Club Du Bleu)



M. OLIVE, Vice Président et Président de la Commission Nationale d'Elevage, a rédigé ce texte à la demande de la Commission Nationale d'Elevage qui, à l'unanimité en a souhaité la publication dans la revue Officielle de la Cynophilie

Cette étude, fruit de l'expérience d'éleveur de M. OLIVE, engage donc bien sûr son auteur, mais aussi la Commission Nationale d'Elevage de la S.C.C.



Les Associations spécialisées de race ont la direction de leur race, elles ont donc la responsabilité d'établir les directives de sélection et d'en contrôler la bonne application.



La Commission Nationale d'Elevage et des Associations de race a pour mission de conseiller les responsables de ces associations et de proposer une certaine uniformisation des méthodes de sélection. Cette uniformisation est possible car les principes de base d'une sélection rationnelle sont les mêmes pour toutes les races.



PREMIERE ÉTAPE



Repérer dans chaque race au cours d'épreuves officielles, et faire connaître le plus largement possible, grâce à une table de pointage également officielle, les géniteurs, mâles et femelles dont le phénotype est intéressant.



En effet, ces géniteurs étant susceptibles d'améliorer le niveau moyen de la race, il faut les faire connaître car ils doivent être utilisés le plus tôt possible à la reproduction afin d'obtenir assez vite un nombre suffisant de descendants avec plusieurs partenaires différents pour passer à l'étape suivante qui est l'étape essentielle.



DEUXIEME ÉTAPE



Classement officiel des reproducteurs, principalement des mâles, après examen et appréciation de leur descendance dans des conditions à déterminer par chaque association de race suivant l'importance du cheptel qu'elle contrôle et les problèmes particuliers à la race.



TROISIEME ETAPE



Admettre à l'insémination artificielle tous les étalons élite A et B de la grille officielle et laisser au propriétaire la libre disposition de la semence. Bien entendu en cas de résultat de testage défavorable, le stock de semence devrait être détruit.

Les résultats à obtenir grâce à l'insémination dépendront de l'utilisation qui en sera faite par les éleveurs sous la direction de leur association de race.



La première initiative de la Commission Nationale d'Elevage et des Associations de race a été de proposer aux associations de race une grille de sélection des reproducteurs comportant des cotations officielles allant d'un point à six points (voir en dernière page rappel de la grille de base proposée par la Commission).



Les responsables d'associations de race ont été invités à adapter cette grille de sélection en fonction d'un programme de sélection précis propre à leur race mais en respectant cependant une certaine unité de conception afin que ces cotations puissent être prises en charge par l'information de la Centrale et figurer dans la généalogie en regard de chaque reproducteur suivant un programme commun à toutes les races.



L'innovation essentielle de cette grille de sélection réside dans le fait que les deux notations supérieures (c'est-à-dire les cotations 5 et 6 points) sont obligatoirement réservées à l'appréciation de la descendance des reproducteurs. En effet, sans examen de la descendance, aucune sélection n'est réellement fiable or, les Expositions Nationales d'Elevage ou en principe les meilleurs sujets de la race sont présents, devraient permettre l’examen de groupes de reproduction et leur classement par ordre de valeur décroissant.



Il faut préciser au passage que dans l'application de la grille de sélection propre à chaque race, chaque association de race doit conserver à chaque stade de la grille un effectif assez large pour permettre une nouvelle sélection au stade suivant. Or, certaines associations de race ont perdu de vue que lorsque l'on considère le phénotype, même à 1'échelon supérieur de 4 points, il faut y admettre un groupe assez large de sujets. En effet, ce ne sont pas nécessairement les deux, trois ou quatre meilleurs phénotypes qui donnent les meilleurs descendants, c'est parmi les dix ou quinze meilleurs phénotypes d'une race que l'on repère les 3 ou 4 meilleurs reproducteurs de la race. Il est utile de faire cette remarque, certains clubs ayant eu tendance à beaucoup trop limiter le nombre des sujets susceptibles d'être notés à 4 points.



D'une façon générale, par l'établissement de cette grille, la Commission incitait les Associations de race à organiser sur des bases officielles précises la sélection de leur race d'après le phénotype et ensuite les incitait à examiner la qualité de la descendance de leur reproducteur puisqu'un bon reproducteur est simplement celui qui donne de bons produits.



Si les responsables d'Associations de race se convertissent sans réticence au principe de la sélection d'après les tests sur la descendance, au lieu de sélectionner simplement sur le phénotype, nous aurons fait faire un grand progrès à l'élevage canin.



Mais avec l'établissement de cette grille, la Commission affirmait aussi que le L.O.F. ne pouvait demeurer un simple registre d'état civil, c'est-à-dire une suite d'ascendants ne signifiant rien ou peu de chose, si les performances officielles des ancêtres de chaque sujet ne sont pas mentionnées.



Malheureusement en cynophilie, nous n'aurons jamais que les bonnes performances et pas d'informations officielles sur les mauvais sujets puisque ceux-ci ne sont jamais présentés. Or, dans un pedigree les mauvais maillons de la chaîne ont au moins autant sinon plus d'importance que les bons maillons, mais cette limitation dans l'information des performances négatives ne doit pas nous paralyser, nous devons travailler avec les seules informations officielles à notre disposition.



Rappelons simplement qu'un sujet issu d'un très bon père et d'une très bonne mère est en général plus intéressant à utiliser qu'un individu même meilleur issu d'une famille médiocre car ce dernier qui est le résultat d'une combinaison heureuse mais accidentelle de gènes a peu de chance de transmettre cette combinaison heureuse à ses descendants car sa supériorité est essentiellement phénotypique. Cette indication est cependant à nuancer pour les caractères strictement morphologiques qui ont une bonne héritabilité. Aussi dans les races à faible effectif dans lesquelles il est souvent nécessaire d'accroître la variabilité, il y a quelquefois intérêt à utiliser de bons sujets même s'ils sont issus de familles médiocres, à condition évidemment qu'ils transmettent leurs qualités.



Précisons aussi que si les frères et sœurs de portée d'un sujet de qualité sont également de qualité, on est en présence d'une information importante quant à la valeur du génotype du père et de la mère. Ce n'est plus "un coup de pot" c'est une information qui doit être relevée et mise à profit, car l'examen des collatéraux est un test peu pratiqué mais fort utile qui précède dans le temps le test sur la descendance.



LA SÉLECTION



Sélectionner c'est vouloir :

- que certains sujets aient une descendance nombreuse,

- que d'autres aient peu de descendants,

- que d'autres soient éliminés de la reproduction par le non confirmation et ne donnent pas de sujets inscrits au L.O.F.



Il faut d'abord rappeler que ce ne sont pas les qualités qui se transmettent, mais des particules matérielles appelés gènes, et ces gênes très nombreux sont apportés au hasard, par moitié par le père et par moitié par la mère. Mais vu le nombre considérable de gênes, le hasard détermine une infinité de combinaisons au point qu'à chaque sujet correspond une combinaison de gênes unique et cette combinaison unique ne peut se retrouver que chez un vrai jumeau puisqu'un reproducteur transmet au hasard des groupes de gènes et non pas sa combinaison génétique.



La sélection ne peut être efficace que si les reproducteurs transmettent leurs bons gènes, cela sera relativement plus facile à prévoir pour les caractères relevant de la génétique Mendélienne, parce que dans ce cas on constate l'action de 1. 2, 3 gènes, éventuellement de 4 gènes identifiés dont l'action dominante ou récessive détermine pratiquement toujours le même résultat quant au caractère considéré.



En génétique Mendélienne le caractère existe ou n'existe pas le résultat est constant et on peut faire certaines prévisions ; cette génétique est dite qualitative. Dans ce cas la fixation de gênes favorables pour un caractère recherché dans une lignée, ainsi que l'élimination de gènes défavorables, est relativement beaucoup plus facile qu'en génétique quantitative dont nous allons parler.



En effet, en élevage, dans la plupart des cas, une caractéristique recherchée est déterminée par un grand nombre de gènes non identifiés. Si chacun d'eux apporte une information, on ne peut pas distinguer d’effet individuel, on constate uniquement un effet de groupe et le résultat global est le produit de l'action et de l'interaction entre de nombreux gènes non identifiés, c'est la génétique quantitative.



Le fait que chaque caractère se trouve sous la dépendance de nombreux gènes et qu'un gène peut influencer sur de nombreux caractères montre la complexité des problèmes. Aussi dans 1'état actuel de nos connaissances, contrairement à ce qui se passe en génétique mendélienne, les interactions entre les gênes sont imprévisibles et je laisse aux généticiens le soin de préciser que les effets d'interaction entre les gênes ne sont pas en règle générale, transmissibles.



En génétique quantitative on enregistre pour un caractère dans une population donnée une variation généralement continue qui ~peut être définie par une courbe (courbe de Gauss). Ces courbes propres à chaque caractère considéré relèvent des

Mathématiques et permettent de définir pour un caractère donné, la taille par exemple, un nombre important de sujets et suivant l'allure des courbes, il est quelquefois possible de tirer des conclusions sur la conduite à tenir dans les opérations de sélection.



En génétique quantitative on ne pourra exprimer que des probabilités à condition de travailler non plus sur quelques sujets mais sur des populations assez vastes pour voir apparaître le caractère recherché avec ses divers degrés de variation. Précisons aussi qu’en génétique quantitative on ne peut raisonner que sur des moyennes dans une population déterminée et simplement formuler des hypothèses quantitatives quant à l'orientation de la sélection dans cette population.



En effet, les polygènes interviennent au niveau de toute la population pour freiner ou favoriser l’apparition ou le développement de tel ou tel caractère. Ainsi c'est la population qui devient l'unité à considérer et non plus tel ou tel individu pris dans cette population. C'est le cas, si l'on considère la taille, la prolificité, la longévité, la résistance aux maladies… etc., on ne peut parler alors que de moyenne dans une population donnée, c'est la génétique des populations qui relève des mathématiques.



Il faut que nos responsables de l’élevage notent au passage que dans une race la sélection portant sur des caractères relevant de la génétique quantitative est la plupart du temps d'une extrême lenteur, lenteur dont il faut absolument qu'ils aient la patience de s'accommoder parce que ces caractères sont souvent faiblement héritables.



Certes notre ignorance actuelle des coefficients d'héritabilité dans l'espèce canine complique le problème. . Je souhaite qu'il soit possible de transposer à l’espèce canine certaines expériences sur l'héritabilité faites dans d'autres espèces, je ne puis être affirmatif sur ce point mais la question intéressant toute les races devrait être étudiée par un spécialiste.



Mais 1'écueil en cynophilie pour arriver à une sélection rationnelle, c'est que quand on parle hérédité ou génétique aux éleveurs ou aux responsables d’associations de race, ils raisonnent pratiquement toujours en se référant aux règles de la génétique mendélienne.



Tous, ou à peu près, connaissent les lois de Mendel, msis probablement B cause de sa complexité laissent en pratique complètement de côté la génétique quantitative. De plus, ils accordent beaucoup trop d'importance au seul phénotype. Ainsi, alors que les problèmes sont divers et complexes, certains persistent à avancer des simplifications abusives préjudiciables à nos races. Aussi il est essentiel pour chacun de nous de ssvoir qu'en général nous assimilons mal les mécanismes de l'hérédité quantitative, donc attention aux interprétations subjectives qui n e correspondent pas à la réalité.



D'un autre côté, il faut savoir aussi que les problèmes de sélection sont d'autant plus complexes que souvent le caractère recherché est nuancé, imprécis ou mal défini et à ce propos il est utile de dire qu'en cynophilie, il n'y a pas toujours accord sur le sens exact des termes employés. Une terminologie plus précise et largement admise serait très profitable et il est souhaitable qu'un progrès dans ce sens soit réalisé.



Certes chaque sujet du point de vue génétique est déterminé par le troupeau de ses ancêtres, mais songez au nombre infini de phrases qui peuvent être écrites en diverses langues avec les seules 25 lettres de l'alphabet. En dehors de quelques phrases banales de civilité, dictées par les usages, aucune phrase un peu longue, aucun texte écrit de par le monde n'est vraiment identique à un autre.



Or, il y a dans une cellule de chien 50 ou 80 000 gènes, peut-être plus, le nombre exact importe peu, retenons seulement que ce nombre est considérable. Certes, ces gènes ne s'expriment pas tous, certains sont reprîmés par d'autres, mais le nombre de ceux qui s'expriment est infiniment plus important que celui des lettres de l'alphabet, d'où l'infinité "d'expressions" possibles.



En conséquence en génétique quantitative on peut seulement analyser la variabilité d'un caractère dans une population donnée, ce qui n'est pas facilement réalisable, surtout s'il s'agit de facteurs difficile à apprécier directement comme c'est le cas de tout ce qui touche aux aptitudes ou aux divers comportements qui sont la résultante de plusieurs pulsions innées refoulées ou au contraire développées par les conditions d"'élevage et plus particulièrement par l'éducation.



C'est cependant dans ces conditions difficiles qu'en génétique quantitative on cherche à additionner et dans la mesure du possible à fixer les effets de gènes favorables et à éliminer les gènes défavorables.



Il est couramment admis en cynophilie que la meilleure méthode pour mettre en évidence les qualités et les défauts d'une souche est la consanguinité. Les porteurs de défauts graves ou de tares sont effectivement facilement décelés par consanguinité. Vouloir atteindre le but de ne promouvoir que les porteurs de gènes favorables implique toutefois de poursuivre la méthode sur plusieurs générations, ce à quoi beaucoup d'éleveurs se refusent sans trop savoir pourquoi.



Or, si on veut utiliser la consanguinité pour faciliter la fixation des caractères, il est utile de rappeler la nécessité de travailler en lignée fermée, en évitent la retrempe (au moins tant qu'elle ne s'impose pas). En effet, si l'on obtient un sujet satisfaisant dès un premier accouplement sanguin, l'accouplement de ce produit avec un sujet étranger à la famille peut encore donner satisfaction à la première génération mais risque d'induire une importante variation aux générations suivantes.



Dans l'espèce canine nous avons une très grande variabilité à la fois dans l’espèce, ce qui a permis la création de très nombreuses races et variétés, et également encore de nos jours dans chaque race.



Certes, il a fallu réduire cette variabilité pour créer et fixer toutes les races, Pour cela on a eu recours à la consanguinité. Mais à présent pour conserver l'acquis et pour progresser, il nous faut continuer à exercer une pression de sélection et avoir recours à une consanguinité plus ou moins large. En pratique on constate que la consanguinité, si elle est bien conduite, peut effectivement donner de bons résultats.



Nous avons dit que la consanguinité avait souvent mauvaise presse en cynophilie, cependant dans la plupart des races les bases d'élevage étant très étroites (1) et la plupart des éleveurs se fiant surtout aux résultats d'expositions et ne connaissant souvent que très superficiellement les géniteurs figurant sur les pedigrees reviennent, sans le savoir, sur les mêmes familles.



Mais cette consanguinité faite sans réflexion n’est pas rationnelle et ne donne évidemment pas les résultats que l'on pourrait attendre d'une consanguinité bien conduite.



La consanguinité est une méthode d'élevage qui consiste à accoupler des sujets ayant un ou plusieurs ascendants communs: dans ce cas l'éleveur doit utiliser comme sujet de départ seulement des géniteurs de grande qualité afin de tenter de retrouver leur qualité dans la descendance tout en visant en même temps à faire apparaître les défauts non extériorisés par le phénotype des sujets de départ afin d'éliminer le plus possible de gènes défavorables.



L'espèce canine étant dotée d'une grande variabilité, il n'y a pas vraiment de sélection réfléchie sans une certaine consanguinité, car l'élevage sans consanguinité s'apparente à un tri fait presque au hasard. Certes les caractères morphologiques étant dotés d’une bonne héritabilité, on arrive à certains résultats en observant le seul phénotype mais sans lignée(s) consanguine(s) directrice(s). Il est difficile d'orienter utilement 1’élevage d’une race ou d’une souche. Précisons que la consanguinité ne fait par elle-même rien de bon ou de mauvais, Les résultats dépendent surtout de la façon dont on la pratique.



En effet, la consanguinité est une technique, on peut l'utiliser bien ou mal suivant la compétence de l'éleveur. De plus il faut s'entendre sur le terme de consanguinité, car celle-ci va de la consanguinité incestueuse uniquement expérimentale et très rarement pratiquée à la consanguinité éloignée en 4e ou 5e génération.



Mais en cynophilie les éleveurs sont beaucoup trop habitués à choisir un reproducteur presque uniquement d'après son extérieur; or c'est un lieu commun de répéter qu'un reproducteur est un paquet non ouvert, seul l'examen de sa descendance permet de savoir ce qu'il y a dans le paquet, c'est-à-dire à exprimer le génotype.



En conséquence en élevage consanguin, il est essentiel de s'assurer du génotype des géniteurs de départ et de la qualité du génotype des intermédiaires, car la consanguinité doit être poursuivie pendant plusieurs générations pour exprimer toutes ses possibilités : tout dépend des raisons pour lesquelles la consanguinité a été mise en oeuvre. De toute façon, il faut être objectif et ne pas faire du sentiment ; ce qui compte en élevage ce n'est pas les prévisions, encore moins les espérances, mais seulement les résultats ; une consanguinité pratiquée sans sélection rigoureuse est une grave erreur d'élevage.



Dans la pratique, la consanguinité peut constituer un atout précieux pour la sélection, car elle permet de révéler en un nombre nettement plus réduit de générations, les qualités et les défauts de la souche utilisée.



De toutes façons la consanguinité ne peut apporter plus qu'il n'y avait chez les géniteurs de départ c'est-à-dire chez ceux sur lesquels on fait de la consanguinité. On peut et on doit éliminer dans la descendance certains des défauts de la famille dès qu'ils apparaissent, mais même si on réussit à fixer certaines qualités on arrive plus ou moins vite à un plateau au-delà duquel on ne progresse plus.



Si l'on considère l'ensemble du cheptel d'une race, il est normal d'envisager que celle-ci flotte entre des limites tolérables que le Club doit fixer : car une certaine variabilité est une richesse. Aussi dans une race, il est prudent de mener de front plusieurs sélections consanguines parallèles pour conserver une certaine variabilité dans une orientation donnée.



Dans la pratique chaque éleveur sélectionne au mieux sa souche et l'élevage national est le résultat du mariage de l'ensemble des souches sous le contrôle du club : et ce qui fait la richesse d'une race c'est justement le plus ou moins grand nombre d'élevage de sélection.



En effet, il faut préciser que dans chaque famille consanguine une petite partie seulement des gènes utiles va être conservée car toutes les probabilités de combinaisons heureuses de gènes ne peuvent être portées que par un nombre important de sujets.



Dans chaque famille consanguine, il n'y a qu un nombre relativement limité de génotypes, d'où l'intérêt, voire la nécessite d'avoir dans une race plusieurs souches consanguines parallèles et dans chaque souche. Il est essentiel d'être très exigeant sur la qualité des sujets de départ et aussi sur la qualité des maillons intermédiaires.



Certes, quand on rencontre un sujet de grande valeur relativement étranger à la famille et que ce reproducteur est porteur de qualité n'existant pas ou de qualité peu répandue dans la souche, on peut l'utiliser pour essayer d'intégrer ses qualités à la souche que l'on élève.



On réussit ou on échoue, mais même si on réussit en première génération, il ne faut pas oublier que l'emploi d'un géniteur étranger d la souche depuis 6 ou 7 générations, annule le bénéfice de la sélection consanguine pratiquée sur les 3 ou 4 dernières générations.



En effet, si on obtient en première génération, avec une retrempe relative un sujet de qualité, celui-ci aura, quelle que soit sa valeur, une reproduction beaucoup plus hétérogène que la lignée consanguine initiale et ainsi l'éleveur recueille toujours beaucoup plus de variabilité qu'il ne le désire, mais cette retrempe peut être bénéfique pour des caractères difficiles à améliorer.



Toutes les races canines ont été fortement consanguines au départ ; et le fait qu'elles continuent à être raisonnablement consanguines, et, contrairement à ce que pensent certains n'est pas obligatoirement un inconvénient si la sélection est bien faite. Tous les pur-sang sont issus de trois étalons mieux, les pigeons s'accouplent presque uniquement entre frères et sœurs et cela depuis toujours, ce qui représente un degré de consanguinité extrêmement important. Mais bien entendu, dans la nature, tous les sujets inaptes ont été et sont inexorablement éliminés par la sélection naturelle au fur et à mesure de leur apparition. Il s'y ajoute, il est vrai, des différences de sensibilité entre espèces à la consanguinité et ces différences sont encore actuellement mal expliquées.



En résumé, si on sélectionne, par des examens attentifs et portant sur un nombre suffisant de descendants un reproducteur, afin de mieux connaître son génotype. On peut ensuite l'utiliser en consanguinité avec une plus grande sécurité.



J'insiste, rien en mal n'est dû à la consanguinité elle-même ; il faut répéter que les mauvais résultats sont dus uniquement à une consanguinité mal conduite, très souvent avec élimination insuffisante ou bien évidemment à un mauvais choix des géniteurs de départ.



Bien entendu de temps à autre une retrempe avec des sujets nettement moins consanguins est conseillée, d'avoir de nombreuses lignées plus ou moins consanguines, éventuellement sur des sujets différents, à marier ensemble, chacune d'elles apportant ses avantages.



Voilà ce que l'on peut dire de la consanguinité mais au cours de la présentation de ce texte à la Commission Zootechnique, j'ai eu la surprise d'apprendre que Certains éleveurs extrêmement peu nombreux heureusement, avaient fait des accouplements entre frères et sœurs, probablement pour aller plus vite.



Je ne savais pas que certains éleveurs croyaient encore au miracle, aussi je dois préciser que dans ce qui précède quand je parle de consanguinité, je parle d'une consanguinité raisonnable, c'est-à-dire d'une consanguinité ni trop large, ni trop étroite.



La consanguinité la plus étroite qui peut raisonnablement être pratiquée par les éleveurs c'est le 3-2 ou le 2-3 (Parents 1, grands parents 2, arrière grands parents 3, arrière arrière grands parents 4 etc...) ainsi 2-3 signifie que l'ancêtre commun est le grand père du côté du père et l'arrière grand père du côté de la mère, 3-2 signifie que l'ancêtre commun est l'arrière grand père du côté du père et le grand père du côté de la mère.



Le 2-2 c’est déjà une consanguinité très serrée, la consanguinité la plus large. c'est-à-dire le 5-5, éventuellement le 5-55 ou le 55-5, constitue l'autre extrémité car à partir de la 6e génération il n'est plus d'usage de tenir compte de la consanguinité.



Ces précisions étant données, je`ne retire rien de ce que j'ai pu exprimer sur la consanguinité dans l'espèce canine ; l'essentiel est que l'on sache que, sur ce point également, nous devons naviguer entre les deux extrêmes : ni trop, ni trop peu de consanguinité.



J'insisterai à présent sur l'importance du rôle des mâles. En effet une sélection plus poussée sur les mâles que sur les femelles est un élément important de progrès dans toutes les races et cette sélection plus sévère pour les mâles que pour les femelles est possible puisqu'une femelle fait très rarement plus de cinq à six portées da ns sa vie, alors qu'un mâle peut faire jusqu'à deux saillies par semaine pendant plusieurs années et cela sans parler de l'insémination artificielle qui est déjà à nôtre disposition à Maisons-Alfort.



La descendance d'un mâle étant plus nombreuse peut toujours être mieux connue et beaucoup plus tôt que la descendance d'une femelle et si les tests sur la descendance sont correctement établis, il est préférable de faire de la consanguinité sur plusieurs mâles plutôt que sur un seul. Cette réduction du nombre de mâles, figurant dans un pedigree à cinq générations, est un élément favorable qui réduit dans le bon sens la variabilité, tout au moins si ces males sont judicieusement choisis grâce à un examen sérieux de leur descendance.



Etant donné l'intérêt d'une sélection beaucoup plus poussée sur las mâles, notons que la valeur d'un élevage repose d'abord sur la qualité des femelles utilisées dans cet élevage. L'éleveur qui possède de bonnes femelles sait que les meilleurs mâles nationaux ou étrangers sont à sa disposition.



Quant aux éleveurs qui possèdent un (ou des mâles). Ils ont souvent tendance par commodité ou par manque d'ambition à les utiliser pour leurs femelles alors qu'il serait souvent plus raisonnable de s'interroger sur l'opportunité de choisir ailleurs.



Mais malgré toutes les précautions prises, il arrive que l'on perde de bons gènes, en particulier ceux difficiles à repérer parce qu’ils portent des qualités elles-mêmes difficiles à apprécier telle que la vigueur, la résistance aux maladies, la fertilité, la longévité etc... mais comme déjà indiqué, si l'on a plusieurs lignées consanguines parallèles, on peut en les mariant récupérer en partie ces pertes... mais il est nécessaire d'attirer l'attention des éleveurs et surtout l'attention des responsables d'associations de race sur cet écueil puisque par exemple certaines races importantes ont actuellement une longévité nettement insuffisante.



Dans toute sélection en particulier en élevage consanguin, l'essentiel est d'abord de ne pas perdre les qualités. Tout sujet de valeur, même exceptionnel est évidemment porteur de gènes défavorables ; il doit cependant être employé en consanguinité si le test de la descendance est concluant et l'élimination des

Défauts sera tentée dans ies deux ou trois générations qui suivront. Toute interruption de la consanguinité interrompt la sélection et mène à l'hétérozygotie.



La règle générale est donc de sélectionner les porteurs de qualités, l'élimination des défauts venant ensuite en seconde position (2). Mais on oublie souvent que le manque de qualité est le plus gros défaut. Il faut toujours fuir le sujet médiocre, c'est-à-dire le sujet qui peut-être n'a pas de gros défauts mais qui n'a aucune qualité.



Une sélection trop étroite, une réglementation de club trop rigide, trop rigoureuse, constitue une erreur dangereuse pour l'élevage, surtout quand il s'agit de caractères qui relèvent de la génétique quantitative. En effet, en génétique quantitative ou en génétique plurifactorielle, les résultats de la sélection ne peuvent être que lents et très progressifs.



Aussi les responsables d'élevage ne doivent pas être trop optimistes et croire que l'éradication d'un défaut ou même d'une tare est possible en deux ou trois générations, car le caractère éminemment complexe de l'hérédité quantitative ne permet pas d'obtenir une expression constante des caractères recherchés ou à éliminer. On procède plutôt à un assainissement des souches et non à une véritable sélection. Il faut donc faire preuve d'une certaine souplesse car une sélection rigoureuse éliminant trop de sujets serait néfaste à la race. En particulier une sélection trop poussée sur un caractère à faible héritabilité entraîne une réduction trop importante de la variabilité ; ce qui est perdu est perdu et ainsi on engage l'avenir de la race ; et les races à faible effectif sont particulièrement sensibles à une éventuelle dérive génétique.



Le reproducteur idéal n'existe pas et ne peut pas exister. Quelle est la "quantité de gênes défavorables", que l'on peut, ou même que l'on doit accepter sous peine d'appauvrir la diversité génétique de la race ?



C'est là une question imprécise et délicate à préciser qui mériterait d'être traitée par un généticien dans le but essentiel de modifier le regard que beaucoup de responsables de l'élevage canin portent sur la sélection quand il s'agit de caractère à hérédité quantitative.



En effet, la sélection c'est seulement l'art du possible, et il ne faut pas croire qu'une sélection rigoureuse permettra d'obtenir plus rapidement ce qui est hors d’atteinte, en quelques générations.



On ne pense également pas assez en cynophilie que la difficulté de la sélection croît avec le nombre de buts poursuivis, et l'on ne considère pas assez que parfois il y ait une certaine "opposition" entre certains caractères recherchés.



Or, justement une des difficultés de la sélection canine réside dans le grand nombre de caractères recherchés dans chaque race, ce qui diminue considérablement les possibilités de choix. Et les sélectionneurs - c’est-à-dire les responsables d'associations de race, les juges, les éleveurs - doivent se montrer moins exigeants. C'est pour cette raison qu'il y a un danger réel à retenir parmi les bases de sélection des caractères

De "fantaisie" tels que ergots dans les races où ils ne constituent pas une identité raciale, taches mal placées... qui affaiblissent les possibilités de sélection sur d'autres caractéristiques nettement plus importantes ; plus la sélection retient de caractères, plus ses résultats seront globalement limités.



Certains croient aussi que l'on peut tout faire à la fois, alors qu'il faut tenir compte de l'importance relative de chacun des caractères et considérer le mode d'héritabilité de chacun de ces caractères. Un chien doit certes être considéré comme un tout mais on doit concentrer son énergie sur les qualités essentielles en sachant si le caractère recherché, ou à éliminer, relève de l'hérédité mendélienne ou de l'hérédité quantitative.



En résumé, avec un seuil trop élevé, on ne conserve que trop peu de reproducteurs, d'où élimination de nombreux gènes favorables que l'on ne retrouvera pas nécessairement par la suite, donc réduction de la variabilité. Si le seuil est trop bas le système est peu efficace, on doit donc naviguer entre ces deux extrêmes.



Ne perdons pas de vue aussi qu'en élevage il n'y a pas de prévision possible, pas de probabilité donc pas d'orientation d'élevage possible, sans une consanguinité relative. L'hérédité est une loterie mais on peut accroître ses chances de réussite par une consanguinité réfléchie qui concentre le bon et le mauvais.



En règle générale l'amélioration génétique d´une race suppose une consanguinité relative et, périodiquement, des apports à la famille pour enrichir le patrimoine génétique de la famille avec laquelle on élève.



Toute race doit reposer sur un nombre relativement élevé de géniteurs. Certes, on doit éliminer les sujets porteurs de nombreux défauts, les sujets sans qualité; par contre il est essentiel de primer les sujets porteurs de nombreuses qualités; et pour ces sujets porteurs de grandes ou de nombreuses qualités, il faut évidemment fermer les yeux sur quelques défauts mineurs car le sujet parfait n'existe pas.



LA RESPONSABILITÉ DES ASSOCIATIONS DE RACE



D'après ce qui précède la responsabilité des associations de race est grande, beaucoup plus grande que ne le pense la plupart des responsables de nos associations de race.



Chaque race représente en effet un héritage collectif qui délimite les caractéristiques de la race. Ce patrimoine héréditaire garde la marque de la sélection passée et conditionne l'évolution donc les possibilités de sélection à venir.



Ce patrimoine est sous la responsabilité de l'association spécialisée de race. Une association de race a donc une fonction zootechnique et ne doit pas être dirigée comme une simple amicale. Les décisions doivent être prises en fonction des réalités ; les mécanismes de l'hérédité sont comme ils sont non comme notre esprit les suppose. Il faut clairement concevoir qu'on ne peut commander à la nature qu'en obéissant à ses règles : Aussi les responsables de ces associations doivent être alertés sur les dangers éventuels de leurs propres intervention, puisque ce patrimoine peut être influencé en bien ou en mal par la sélection qu'ils préconisent.



Les clubs ne doivent pas oublier aussi qu'ils ont responsabilité de l'ensemble du cheptel de la race qui leur est confiée et pas seulement du groupe d'élites qui retient leur attention en Spéciale d'Elevage ou des seuls chiens de leur membres.



En effet, dans toutes les races nous avons un nombre très important de portées faites par des éleveurs occasionnels, ainsi nous disposons en réalité de deux groupes

- le plus important est celui représenté par la production de ces éleveurs occasionnels qui utilisent le plus souvent des lices et étalons simplement confirmés,

- celui des éleveurs soucieux de sélection qui choisissent avec soin les reproducteurs qu'ils utilisent.



Le rô1e de L'association de race est



- de contrôler le premier groupe par une confirmation sérieuse, réfléchie et évidemment d'inciter les éleveurs occasionnels de ce groupe à choisir de préférence des étalons recommandés ou élites afin de valoriser leur production et en quelque sorte à participer à l'amélioration de la race.

- d’établir pour le deuxième groupe un programme de qualification officielle des producteurs en fonction de la grille de sélection communiquée par la Centrale. Il en résultera une amélioration considérable de l'information des éleveurs et du grand public, en même temps que des renseignements impartiaux sur les performances des ascendants pourront être fournis aux acheteurs de chiots.

La responsabilité des associations de race commence donc à la confirmation.



La confirmation est une sélection de masse qui vise à éliminer les sujets susceptibles de faire baisser le niveau moyen de la race, tandis que, à l'opposé si je puis dire. Les expositions visent à désigner les meilleurs sujets de la race. Sommairement la confirmation élimine les mauvais sujets, les expositions assurent la promotion des meilleurs.



Première constatation : beaucoup de races confirment la presque totalité des chiens présentés et ne retirent de la reproduction que 1 a 3 % des sujets présentés. Je ne pense pas qu'une élimination aussi faible ait une influence génétique appréciable sur l'ensemble du cheptel de la race et cette question mérite un examen approfondi.



D'ailleurs l'article 4 du décret 47-561 du 27 Mars 1947 (décret portant sur la réglementation des associations tenant un livre généalogique) spécifie : "Les Commissions de confirmations doivent se montrer d'une suffisante sévérité et n'admettre que les animaux capables de conserver et d'améliorer les qualités de la race".



Certes dans les races à faible effectif (moins de 5 a 600 naissances par an) les arguments ne manquent toutefois pas en faveur d'une confirmation assez large, aussi il est utile de rappeler que le décret 74-195 du 26 Février 1974 autorise les associations de race à pratiquer une confirmation à deux niveaux.



Dans ce cas il y a la confirmation normale et en plus une confirmation dite de "1er choix" pour tous les sujets nettement au-dessus de la moyenne, c'est-à-dire ceux qui sont susceptibles de faire "Excellent" par la suite.



L'avantage de cette confirmation à deux niveaux est de permettre de distinguer dès la confirmation les sujets les plus intéressants et d'inciter de façon concrète leur propriétaire à les présenter en exposition d'élevage



De toutes façons, si le propriétaire ne suit pas ces conseils et ne représente plus son chien par la suite en exposition, ce qui est le cas d'un grand nombre, ce sigle "1er choix" suit automatiquement son numéro d'inscription définitif au L.O.F, .sur son pedigree sur lequel est d'ailleurs appose par le Société Centrale Canine un tampon "1er choix" très apparent et ce sigle "1er choix" continue à figurer après le numéro d'inscription définitif dans la généalogie des ascendants. Cette mention sur le pedigree des descendants est utile car beaucoup de chiens présentés à la confirmation ne reviennent plus par la suite se présenter en expositions.



A l'avenir, il serait peut-être possible d'obtenir que la confirmation simple n'autorise le reproducteur qu'à faire un nombre limité de saillies (2 ou 3 ou 4 par exemple) alors que les sujets confirmés en 1er choix pourraient faire un nombre illimité de saillies (3).



Ainsi la confirmation ne consistera plus uniquement une élimination des sujets, mais en même temps permettra par la confirmation en 1er choix. Une promotion des meilleurs, et je crois plus dans la pratique à l'efficacité de la promotion qu’à l'efficacité de l’élimination même si cette dernière demeure indispensable.



En effet, l'élimination des mauvais sujets susceptibles de faire baisser le niveau moyen de la race n'améliore pas ceux qui sont conservés pour l'élevage, tandis que la promotion des meilleurs est indispensable à l'amélioration du niveau moyen de chaque race.



D'autre part, il faut considérer aussi qu'en examinant en confirmation environ trois fois plus de sujets qu'en exposition, on opère grâce à la confirmation en 1er choix une sélection beaucoup plus efficace parce que portant sur un beaucoup plus grand nombre de sujets et dans le même temps on élargit considérablement les bases d'élevage de toutes les races.



Je crois donc qu'il faudrait étudier très sérieusement ce problème avec la Commission Nationale d’Elevage et la Commission Zootechnique.



En ce qui concerne la grille de sélection, les informations données par cette grille ne seront utiles dans une race que si les épreuves correspondant à chaque pointage de la grille correspondent à un tri rationnel bien adapté à la race considérée. Et ceci est encore de la responsabilité de l'association de race.



NECESSITE DES EXPOSITIONS NATIONALES D’ELEVAGE



Les expositions toutes races constituent une bonne propagande pour le chien de race auprès du grand public; mais ce ne sont pas de véritables épreuves de sélection, elles constituent simplement une présélection effectuée sur la masse d'après le seul phénotype.



De plus les expositions toutes races amènent facilement à considérer l'individu et non la race dans son ensemble et également l'individu plutôt que sa descendance.



Sans parler de l'interdiction qui est faite au juge d'avoir connaissance des origines des sujets qu'il juge, rappelons qu'il faut être indulgent pour les défauts accidentels dans une famille et être sévère pour les défauts fréquents dans une famille car les défauts se fixent comme les qualités. Reste, bien entendu à savoir si nos juges, dans l'ensemble, connaissent suffisamment bien les différentes familles des races qu'ils jugent, d'où un intérêt supplémentaire des expositions d'élevage qui sont en général jugées par des spécialistes de la race.



Dans l'optique de beaucoup d'exposants, les expositions toutes races sont plutôt considérées comme des concours pour une place d'honneur, la place de premier ou de second, éventuellement de troisième ou quatrième si l’exposition est importante. Mais de toute façon il est difficile, même en assistant à plusieurs expositions toutes races, de comparer entre eux les meilleurs sujets de la race. Or, pour faire le point et diriger une race, il faut avoir une vue d'ensemble du cheptel existant ou tout au moins des meilleurs sujets du moment parmi lesquels en principe on devrait trouver les éléments améliorateurs de l'ensemble de la race.



Il est donc essentiel que chaque association de race organise chaque année une exposition principale d'élevage qui rassemble tous les meilleurs sujets de la race afin qu'ils soient comparés et classés par ordre décroissant de valeur; on établit ainsi un classement national, ce qui du point de vue de la sélection est beaucoup plus profitable que de multiples sélections régionales. Et surtout, si les meilleurs sujets de la race sont effectivement présents à cette Nationale d'Elevage, il est possible de réunir des groupes de reproduction afin de juger de la descendance des différents reproducteurs mâles et éventuellement femelles.



La sélection d'après le phénotype n'est qu'une toute première étape car le phénotype n'est qu'un reflet du génotype ; la véritable sélection repose sur l’examen méthodique de la descendance, surtout de la descendance des mâles et c'est là l'intérêt principal des Nationales d'Elevage.



Le génotype d'un reproducteur est d'autant mieux connu que cette descendance est nombreuse et est issue de plusieurs partenaires différents. Aussi en pratique ne pourront être jugés que les groupes de reproduction comportant au moins 10 sujets présents issus d'un même père avec au moins deux femelles différentes; mais ces chiffres minimum (nombre des descendants et de mères) devraient être précises par un généticien car je n'ai pas de base d'appréciation puisqu'en Berger Allemand nous avions des lots de 15 à 45 descendants présents issus d'un même mâle et de 3, 4 ou 5 femelles différentes.



Bien entendu, il ne faut pas permettre aux éleveurs de sélectionner la descendance donc de retirer des sujets mal classés avant l'examen du groupe. Le groupe doit être complet. Mais soyons honnête, il n'est pas facile de juger les différents groupes de reproduction.



On ne peut certes dire quelques mots sur chaque groupe, ce n'est pas inutile

Mais c'est un peu de la poésie et non de la technique. La preuve c'est que l'appréciation donnée peut varier de façon très sensible d'un juge à l'autre, ce qui en dit long sur la valeur du système.



En fonction de mon expérience, j'affirme qu'un jugement de groupe de reproduction est difficile à rendre même avec un jury de plusieurs juges ; or, il est absolument essentiel que l'on ne se trompe pas. J'avais arrêté pour moi-même la méthode suivante après la présentation des groupes au public je ne donnais pas le classement, mais seulement quelques commentaires très généraux. Par la suite, je notais à côté de chaque descendant son classement dans l'une des quatre classes dans laquelle il était engagé ; et en divisant le total du classement de chaque sujet du groupe par le nombre de sujets. J’obtenais le classement moyen des différents produits du mâle considéré, Le groupe qui avait la moyenne la plus faible était classé premier, de même pour tous les suivants. Je suis en effet convaincu qu'une notation chiffrée reposant sur le classement de chaque descendant, constitue une notation beaucoup plus sérieuse que l'estimation au "pifomètre" d'un ou de plusieurs juges.



Un groupe comportant beaucoup d'adultes par exemple donne toujours un bien meilleure impression qu'un groupe comportant surtout des jeunes. Or, le classement que l'on veut obtenir ne doit pas être indirectement subordonné à l'âge du reproducteur père du groupe Il faut penser aussi que certains défauts de caractère, de dentition ou autre échappent totalement aux juges des groupes de reproduction sinon ils mettraient trois ou quatre heures pour juger 10 ou 12 groupes. Il vaut mieux se référer au classement de chaque sujet du groupe dans leur classe respective.



En pratique, dans les races ayant approximativement plus de 1 000 naissances par an, il semble bien qu'une Spéciale Nationale d'Elevage annuelle ne soit pas suffisante. Il faut que cette exposition annuelle soit préparée par une sélection régionale qui incite les meilleurs chiens régionaux à venir à l'Exposition Principale d'Elevage de l'année pour obtenir le titre de sujet recommandé.



En effet, cette exposition annuelle ne doit pas viser à réunir le plus grand nombre possible de chiens de la race, mais seulement à réunir TOUS LES MEILLEURS chiens du moment dans la race. Pour cela, il faut n'admettre en classe ouverte, à la Spéciale annuelle, que les sujets ayant obtenu deux "Excellent" sous deux juges différents ou mieux, quand cela est possible, un «Excellent" en Spéciale régionale d'élevage.



Et croyez moi, si les conditions d'engagement en classe ouverte à l'Exposition Nationale d'Elevage sont sévères, les propriétaires des chiens qui remplissent les conditions seront très heureux d'aller tenter leur chance à la Principale d'Elevage de l'année.



Les résultats obtenus par la sélection dépendent certes de l'habileté des éleveurs mais surtout de la valeur des tests sur la descendance et de la netteté des buts à atteindre dans chaque race. A ce propos, il faut reconnaître que fort peu de responsable d'associations de race ont bien présent à l'esprit ces deux responsabilités essentielles. Or l'exposition principale d'élevage qui réunit en principe tous les éleveurs en présence des meilleurs sujets de la race est une bonne occasion pour discuter de ces deux problèmes qui certes sont délicats à traiter.



Il faut constater aussi que certains dirigeants veulent par exemple tout faire à la fois ; ou trop ambitieux ils préconisent une sélection trop rigide et nous savons que cela est très dangereux pour une race, surtout pour les races à faible effectif. Il ne faut pas démolir le potentiel d'une race pour y supprimer un défaut ou même une tare relevant de la génétique quantitative.



Il faut que les responsables d'associations de race conçoivent clairement que l'on ne sait jamais à quoi on renonce en préconisant un type trop uniforme. De même en étant trop sévère sur un caractère ou une aptitude donnée ayant une faible héritabilité, on risque de faire régresser la sélection sur des caractères importants.



Nous répétons qu'une certaine variabilité est toujours indispensable aux progrès ultérieurs et elle seule permet de revenir sur certaines erreurs de sélection qui sont plus fréquentes qu'on ne le pense (hyper type)



Ceci dit, une bonne connaissance du génotype par le test de la descendance permet évidemment d'y voir plus clair et d'être mieux armé pour orienter les accouplements et pour corriger les défauts. A propos de défaut, il est clair que si l'on a un défaut chez un reproducteur il faut se garder de l'accoupler à un géniteur porteur du défaut opposé. Il faut toujours revenir à la norme, c'est un point essentiel.



Les Expositions d'Elevage permettent certes de dégager un groupe d'élites. Mais le Club a la responsabilité de l'ensemble de la race et ce groupe d'élites doit servir constamment à l'amélioration de la masse. C’est une question d'information qui incombe à l'association de race et à ses délégués régionaux.



De plus l'association de race doit répartir les saillies sur un groupe d’élites assez vaste et non sur un champion et un vice-champion. En début de chaque année la S.C.C. Pourrait indiquer à chaque association le nombre d'étalon utilisés et les étalons qui ont le plus sailli l’année précédente, car l'association doit veiller à ce que certains sujets ne soient pas utilisés à outrance.



Enfin dans l'élevage d'une race, oeuvre collective à l'échelon national nous avons vu qu'il y avait une continuité à assurer.



C'est l'ensemble des éleveurs regroupés dans l'association de race qui doit réfléchir et définir les objectifs d'élevage et ceux-ci doivent être raisonnables.



Pour que ces objectifs soient raisonnables il faut d'abord savoir exactement d'où on vient et où on va... mais d'une façon générale très peu ont gardé un souvenir objectif de ce qu'était la race il y a 20 à 30 ans et d'autre part, peu de responsables d'associations de race ont une vue précise des orientations souhaitables pour leur race pour les 2 ou 3 générations qui viennent.



Or, si les dirigeants modifient, pour des motifs de prestige personnels ou des motifs de politique de club, ou simplement par manque d'information, l'objectif précédemment poursuivi, c'est toute la race qui perd le bénéfice de la sélection antérieure ; de plus il en résulte toujours une certaine confusion chez les éleveurs.



Il serait regrettable que de nouveaux Présidents n'assurent pas cette continuité de vue avec leurs prédécesseurs et que pour marquer trop vite leur présidence ils n'agissent pas toujours façon raisonnable, et cherchent à tout prix à se démarquer leurs prédécesseurs.



De plus, il faut savoir qu'en sélectionnant, même de façon rigoureuse, on n'est jamais sûr d'arriver au résultat espéré. Ce qui est sûr c'est qu'en poursuivant un objectif trop ambitieux ou différent de l'objectif précédemment poursuivi, on porte un très grave préjudice à l'ensemble de la race et cela on ne le constate qu'après coup, c'est à dire lorsqu'il est en principe trop tard.



II faut en particulier que les responsables d'associations de race sachent que les caractéristiques morphologiques dispose généralement d'une bonne héritabilité mais que par contre la sélection sur les aptitudes ne peut être que très lente, c'est-à-dire qu'il faut toujours un nombre très important de génération pour entrevoir un résultat tangible.



On ne peut d'ailleurs sélectionner utilement que sur une aptitude bien définie dont on a déterminé toutes les composantes de base. Ensuite il est indispensable d'élaborer des tests qui permettent d’apprécier de façon précise ces composantes. Enfin il faut être assuré que chacune de ces composantes de base possède un coefficient d'héritabilité relativement élevé.



On constate à la lecture de ce qui précède que peu d'associations de race, en particulier dans le 1e groupe, ont procédé de façon aussi méthodique pour les tests de comportement ne faut plus dire "test de caractère" imposés à la National d'Elevage ; elles ont agi avec détermination quelquefois mais en croyant le problème beaucoup plus simple qu'il ne l'est en réalité.



Il serait souhaitable de discuter de cette question à une prochaine réunion des responsables d’élevage des races du 1 e groupe mais je ne vous cache pas que le problème n'est pas aussi complexe qu'il ne paraît.



Le remède pour l'ensemble de ces problèmes, je ne le vois que dans une meilleure information des responsables d'associations de race et des éleveurs. Avec plus d'informations sur le plan génétique les responsables d'associations de race auraient une meilleure conscience de leur responsabilité.



Aussi la diffusion d'un exposé assez complet sur la génétique quantitative et les principes de base de la sélection me paraît indispensable afin que cette partie essentielle de la génétique soit mieux assimilée par les responsables d'associations de race et les éleveurs.



C'est à mon sens la seule façon de faire évoluer la manière de considérer et de traiter les problèmes concernant l'amélioration des races : donner à chacun les moyens de mieux connaître les problèmes pour qu'ils agissent de façon rationnelle.



Nous nous trouvons, semble-t-il, à un tournant de la cynophilie il faut faire un travail plus rationnel dans la conduite de L'élevage et dans l'organisation de la sélection, il faudrait donc gue ce virage soit bien pris ; aussi la collaboration amicale de tous est sollicitée. Et le devoir de la Commission Nationale d'Elevage semble être à présent de travailler à mûrir des conseils généraux d'élevage et de sélection destinés aux responsables d'associations de race afin de pouvoir ensuite discuter avec eiix de ces problèmes; de ces discussions devraient sortir une meilleure information réciproque. Mais la collaboration d'un Professeur de génétique me parait indispensable.



Marcel OLIVE



(1) très étroite car ne reproduisent en général que les sujets qui sortent en expositions et sont bien classé, or ces chiens ne représentent qu'un très faible pourcentage du cheptel titulaire d'un certificat de naissance.



(2) A ce propos on peut également dire que «sélection» et «fixation" constituent deux problèmes différents qui se succèdent dans le temps. Il faut d'abord obtenir quelques individus porteurs des qualités recherchées. Ensuite essayer de fixer ces qualités dans la descendance.



(3) Beaucoup de responsables canins souhaiteraient que la confirmation à un premier niveau consiste simplement à reconnaître que le chien est de race. L'autorisation de reproduire des chiots inscriptibles au L.O.F. constituerait un deuxième niveau plus sélectif. Je pense qu'il serait dans ce cas difficile d'expliquer à un propriétaire que son chien est de race, mais qu'il ne peut pas donner des chiots inscriptibles dans se race.



C'est la raison pour laquelle personnellement je n'ai pas retenu cette suggestion, mais la question peut être discutée.



Seule évidence, il y a intérêt à donner plus d'importance à la confirmation, elle permet une sélection utile à la race car dans toutes les races, il y a beaucoup de chiens qui présentés à la confirmation ne sont plus jamais revus en expositions par la suite.


_________________
longue et belle vie a nos chiens


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Message Publié : 15 Avr 2011 11:10 
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Et voila, Ureaus a dévoilé tout les secret...!

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https://www.centrale-canine.fr/elevage-071244


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Message Publié : 15 Avr 2011 18:04 
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Inscription : 15 Mars 2009 08:14
Message(s) : 894
La chasse, la chasse, la chasse à n'importe quel prix.Faites reproduire des chiens passionnés et vous mettrez déjà dans votre panier "génétique" une des clefs de la réussite, du moins me semble t-il......

_________________
C'est par piston qu'on entre au paradis.Si c'était au mérite, mon chien y entrerait et moi je resterais dehors.
Mark Twain.


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Message Publié : 15 Avr 2011 20:09 
Je ne sai pas qui est la personne qui ecrit tout cela , mais mon avis personnel , il ou elle ecris de grosse conner....es !!!
Autant sur les chiens que sur les pigeons !!!!
J aimerais bien savoir si il ou elle a un jour mis en application ses ecrits ? et voudrais bien voir les résultat !
Se n est encore une fois que mon petit avis


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Message Publié : 15 Avr 2011 20:28 
Je rajouterai , qu il na pas ecrit que des conner...es , non plus!
C est tres interessant , mais un peu trop sur de lui , dans les affirmations , a mon gout
Surtout sur un sujet aussi delicat , ou rien , n est maitriser avec certitude.


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Message Publié : 15 Avr 2011 20:32 
yo04 a écrit :
Je ne sai pas qui est la personne qui ecrit tout cela , mais mon avis personnel , il ou elle ecris de grosse conner....es !!!
Autant sur les chiens que sur les pigeons !!!!
J aimerais bien savoir si il ou elle a un jour mis en application ses ecrits ? et voudrais bien voir les résultat !
Se n est encore une fois que mon petit avis


j'avais peur de le dire, et bien tu la fait pour mois!!


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Message Publié : 16 Avr 2011 07:07 
NON !!!!!!!!!T est devenus TIMIDE toi ???????????????????? :lol: :lol:


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